LE COURRIER PICARD – Allô, 118 318, le cinéquai veut une avant-première, merci

LE COURRIER PICARD / Mercredi 3 novembre 2010

Opération 118 318, bonjour. Un renseignement ? Oui, il s’agit bien d’un film diffusé aujourd’hui au Cinéquai de Saint-Quentin. Une avant-première, exactement, c’est confirmé. L’équipe du film avait fait le déplacement, la semaine dernière pour présenter cette comédie à petit  budget. Nous avons enregistré la conversation. « Invoquons les esprits du cinéma. » Là, c’est la voix de Bruno Hausler. «Je suis un acteur exceptionnel, c’est évidemment pour cela qu’il faut venir », poursuit celui dont le visage est placardé en grand sur l’affiche. Il rit. L’acteur est dans le bon ton de cette oeuvre signée Julien Baillargeon. Un tout jeune réalisateur.

« C’est une comédie un peu différente, qui détone un peu. On est dans le décalé tout du long, souligne ce trentenaire. On n’est pas dans la caricature ou le sur-jeu. C’est un humour caustique. »

Et le sujet traité sent le vécu. « Le producteur était un ancien consultant dans un centre d’appels. » Et c’est lui qui a eu  l’idée de produire un film sur ce sujet. Rappel automatique. Si la sortie nationale de ce film est prévue le 17 novembre, il est à l’affiche de Cinéquai dès aujourd’hui. Mais pourquoi est-il aussi drôle ? « Parce que ! » Parce que Booder joue dans cette comédie. Mais si : Booder, c’est la tête de la publicité Orangina rouge. Le seul comédien, un tout petit peu plus connu que les autres. Il n’était pas présent lors de la projection de l’avant-première, la semaine dernière. Outre le réalisateur et Bruno Hasler, il y avait aussi Maxime Poisot-Gnana. Et ils se sont tous les trois pliés aux trois bonnes raisons d’aller voir leur film. Un : il faut y aller, deux : il faut y aller, trois : il faut y aller. Les 118 318 vous souhaitent une bonne séance.


N. N.