LA NOUVELLE REPUBLIQUE – 118 318, un centre d’appels à ne pas appeler !
Posted by 118prod on nov 15, 2010 in Presse | 0 commentsLA NOUVELLE RÉPUBLIQUE / 12/11/2010 05:40
Il en faut de l’humour pour rire de la mauvaise image attachée à la profession de télé conseiller. Surtout quand on y travaille et qu’on est invité par son boss.
Parce que l’activité des centres d’appels souffre toujours d’une très mauvaise presse, parce qu’il est toujours difficile de recruter malgré nos besoins pour répondre à notre croissance d’activités, il était important de s’associer à cette avant-première d’Opération 118 318, sévices clients » avant sa sortie nationale le 17 novembre.
Pour Olivier Dumez, directeur associé d’Affaire de contacts, créée en 2006 avec un plateau de 100 places à Vendôme, autant à Chartres depuis un et autant l’an prochain à Reims, le film de Julien Baillargeon est un excellent support de relations. « Pour mes équipes, mes clients, mes partenaires », assurait-il mercredi sur un des plateaux de son centre d’appels qui, à l’entrée du parc technologique de Vendôme, emploie actuellement 90 salariés en contrat à durée indéterminée.
De la réalité à la fiction
Des salariés qui mercredi soir riaient de bonne grâce aux gags réunis dans cette comédie à la française qui, loin de se présenter comme un documentaire, invite simplement à découvrir un autre monde. Avec tendresse. Une première pour le réalisateur mais aussi pour le sujet qui n’avait encore jamais donné lieu à un long-métrage.
« Le regard inquiet sur la feuille de paie pour vérifier le montant des primes du mois, les discussions parfois difficiles avec certains clients qui peuvent être mal dans leur peau, l’ambiance de compétition sur le plateau où règne cependant la bonne entente, la joie dès qu’il y a une panne d’électricité… Sûr qu’on y retrouve de notre vécu… Et pourtant, nous, on ne travaille que sur des fichiers ciblés sans appeler à l’aveuglette à partir de l’annuaire pour tenter de vendre une fenêtre à un locataire ! »
Pour Aurélie, Karine, Nathalie ou Florian, salariés d’Affaire de contacts à Vendôme, le film n’aidera pas à redorer leur métier. « Peut-être à inviter les gens à mieux comprendre notre travail en ayant en tête qu’au bout du fil, ils ont une femme ou un homme à respecter… »
Édith Van Cutsem